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13 au Centre

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10 mai 2008

Ca bouge au Parti radical...

Lu dans l'Express
Le Parti radical, présidé par Jean-Louis Borloo, n° 2 du gouvernement, veut se
faire entendre.
Selon Serge Lepeltier, réélu maire de Bourges, dans le Cher, l’UMP devient un
« RPR bis », loin des promesses qui existaient lors de sa fondation, ce qui pose
un « vrai problème de structuration de la majorité présidentielle ».
Le premier vice-président et porte-parole des Radicaux affiche
l’ambition : « Nous avons besoin d’un second pilier dans la majorité. Donc, nous
devons présenter partout des listes autonomes aux européennes de 2009. Il
faut le faire avec le Nouveau Centre, des écologistes et profiter de l’occasion
pour proposer aux Radicaux de gauche d’être avec nous ».
L'ancien ministre de l’Ecologie estime que « des listes uniques de la majorité
garantiraient l’échec ».
L’Express n° 2693, 17 au 23 avril, Eric Mandonnet

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2 mai 2008

Et si le Royaume Uni nous montrait la voie ?

Certes l'existence d'un "3ème" parti n'est pas nouveau au RU, mais nos médias et hommes politiques citant toujours ce pays comme un "modèle" de bipartisme, on ne peut que se réjouir du succès électoral de ce troisième larron aux élections locales.

Pour en savoir un peu plus sur ces Libéraux-Démocrates allez faire un tour sur Wikipedia  vous verrez qu'il existe certains points communs avec la situation du Modem...à commencer par la couleur !

Souhaitons également qu'à cette occasion ceux qui croient que le Modem a pour seul horizon politique celui de supplanter le PS, et que la voie centriste est improbable prennent conscience qu'une troisième voie est possible...il suffit de l'emprunter !


16 avril 2008

L'UDF ne renaîtra pas

François Bayrou a mis en échec mercredi soir les partisans d'une renaissance de l'UDF lors d'une réunion du bureau de l'ancienne formation centriste.

"Nous avons décidé (...) que le Mouvement démocrate allait continuer à se développer", a déclaré le président du MoDem à l'issue de cette réunion de trois heures. "Il n'y aura pas de retour à l'UDF historique", a-t-il ajouté en se réjouissant de ce "premier élément de clarification".

Selon M. Bayrou, cette décision a été votée à une large majorité de 19 voix contre six.

Une majorité encore plus large s'est dégagée sur la question de l'attribution du financement public. Celui-ci "ira au MoDem", a assuré M. Bayrou. Une convention va "édicter les règles entre les deux entités", a ajouté le président du MoDem. Elle portera notamment sur l'entretien du siège, a-t-il expliqué sans plus de précision.

Les partisans de la renaissance de l'UDF ont reconnu avoir été mis en minorité lors de cette discussion "franche". Le bureau n'a "majoritairement" pas souhaité que l'UDF retrouve une expression politique, a convenu le sénateur Jean Arthuis.

La minorité va continuer à "s'exprimer", a ajouté le sénateur de la Mayenne, partisan d'"un centre indépendant et suffisamment fort pour nouer des alliances claires".

François Bayrou avait convoqué ce bureau, chargé de veiller au respect des intérêts matériels et moraux de l'UDF, mise en sommeil le 30 novembre dernier à la veille du congrès fondateur du MoDem, pour vider la querelle l'opposant aux partisans de la renaissance de l'UDF.

Ces derniers ont lancé une pétition après l'échec du MoDem aux municipales pour faire revivre l'UDF. M. Bayrou, qui a dénoncé une manoeuvre téléguidée par l'Elysée pour l'éliminer, a annoncé lundi qu'il allait demander, avant l'été, aux quelque 60.000 adhérents de son parti de confirmer par un vote sa "ligne d'indépendance" par rapport à l'UMP et au PS. "Tous ceux qui veulent utiliser des interrogations pour faire une crise repartiront gros Jean comme devant", a-t-il prévenu mercredi soir.

Parmi les nostalgiques de l'UDF, le chef de file des sénateurs centristes et trésorier du MoDem Michel Mercier, le sénateur Philippe Nogrix et le député européen Thierry Cornillet étaient également présents mercredi soir.AP

14 avril 2008

Conférence de presse du 14 avril : "Ce combat n'est pas seulement pour nous, c'est un combat pour le pluralisme en France..."

Ce que je retiens de l'intervention de François Bayrou ce jour (voir l'intégralité sur http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/bayrou-conference-presse-140408.html )

"J’ai décidé d’en appeler aux adhérents, aux militants et aux sympathisants du Mouvement démocrate. C’est l’heure de la grande clarification pour échapper aux tentatives de déstabilisation et pour construire un mouvement cohérent.

Je le dis aux adhérents qui ont fait le Mouvement démocrate : c’est maintenant à vous de vous exprimer. C’est votre détermination qui fera tranquillement échec à toutes les manœuvres, d’où qu’elles viennent. Je vous appelle à exprimer votre conviction, à prendre à votre tour les choses en main.

Je vais donc soumettre au suffrage des adhérents, dans une consultation à laquelle chacun sera associé, un texte d’orientation qui ne laissera aucune place à l’ambiguïté. Et j’invite tout dirigeant qui ne serait pas d’accord avec la ligne d’indépendance que je défends à soumettre sa propre motion aux adhérents. Alors nous compterons les soutiens. C’est maintenant, devant nos adhérents et militants que tout débat doit être conduit et tranché.

Cette clarification devra être accomplie avant l’été pour que cessent les manœuvres de déstabilisation. Le 26 avril devant ceux qui ont porté nos couleurs aux élections municipales, le 14 mai devant notre conseil national, nous fixerons les conditions de cette consultation en même temps que le calendrier et les conditions de l’élection de nos instances locales."

Effectivement il est grand temps que le MODEM se dote d'une ligne politique, cessons de nous poser en victimes et proposons, agissons !

13 avril 2008

Bayrou réunira le comité de l'UDF pour "lever toute ambiguïté" sur un centre indépendant

AFP - Mercredi  9 avril, 11h13

PARIS (AFP) - Le président du Mouvement démocrate (MoDem) a indiqué mercredi que la réunion du comité de l'UDF la semaine prochaine était destinée à "lever toute ambiguïté" concernant l'existence d'un centre indépendant sur l'échiquier politique.

"Je vais réunir ce comité pour lever toute ambiguïté, pour qu'il n'y ait plus d'ambiguïté sur la question essentielle qui est celle-ci" : est-ce qu'on va vers un bipartisme, deux partis, l'UMP et le PS, qui ont la totalité du champ politique français, ou est-ce qu'au contraire on défend le pluralisme en permettant à une autre expression, l'expression démocrate, au centre, d'être libre, indépendante, autonome", a déclaré M. Bayrou sur RTL.

"Nous avons décidé qu'il y aurait une expression libre et indépendante dans la vie politique française", a-t-il ajouté.

M. Bayrou a annoncé lundi que le comité directeur de l'UDF se réunirait le mercredi 16 avril à Paris. Cette réunion est souhaité par certains membres du MoDem qui contestent la stratégie de M. Bayrou et veulent "faire revivre" l'UDF. Le 30 novembre 2007, lors du dernier congrès de l'UDF avant la fondation officielle du MoDem, un comité d'une vingtaine de personnes avait été désigné pour veiller aux "intérêts juridiques, matériels et moraux" de l'UDF, pendant une période transitoire de trois ans.

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12 avril 2008

Réunion des élus et des candidats aux municipales et aux cantonales 2008, le 26 avril 2008

Le 26 avril 2008, le Modem organise une rencontre nationale des élus et de tous les candidats qui ont porté les couleurs du Mouvement Démocrate aux élections municipales et cantonales. Cette réunion se tiendra à la Maison de la Chimie à Paris de 9H30 à 14H00.

11 avril 2008

MANIFESTE POUR UN VRAI CENTRE par Thierry Cornillet

Pourquoi en sommes-nous là ?

L’UDF, depuis sa création en 1978, a subi 4 vagues successives de départs qui l’ont divisée et affaiblie particulièrement en terme d’élus

-  en 1997 avec les départs de Républicains de Démocratie Libérale d’Alain Madelin

-  en 2002 après la création de l’UMP

-  en 2007 avec la création du Nouveau Centre

-  en 2007 encore, avec la mise au congélateur de l’UDF, la disparition du sigle, et la création du MODEM.

10 ans, bientôt 11 ans de perte d’influence et de moindre capacité d’action dans la vie publique

La création de l’UMP constituait un vrai danger pour l’UDF. Convenons qu’elle a bien résisté à cette tentative de captation. Avec plus de 12% des voix obtenues aux élections Régionales et Européennes de 2004, elle a même reconquis presque son étiage électoral moyen.

Aux élections présidentielles elle a toujours eu la capacité de présenter des candidats.

François Bayrou, pour sa part, a porté deux fois le flambeau.

  • en 2002, comme candidat de l’UDF (puisque l’UMP n’a été fondée qu’après le choc de la présidentielle). Résultat : 6,84% ;

  • en 2007, lors de la dernière élection, résultat 18,57% au terme d’une très belle campagne de son Président et de l’UDF…. car le Modem n’existait pas encore.

Une analyse courte mais qui participe de la légende, veut que ce score soit « exceptionnel » et porteur d’avenir.

Hélas, ce n’est pas vrai!

François Bayrou ne partait pas de 6,84% mais d’environ 13% (résultat cumulé par l’UDF tant aux régionales qu’aux européennes de 2004). Le gain final est de 5,8% et  s’explique aisément par l’addition d’anti-ségolénistes et d’un peu d’anti-sarkozystes.

C’est même un résultat moyen si l’on considère le différentiel avec les concurrents

N.Sarkozy (31,18%, soit + 12.61%, 4 629 388 voix de plus)  et S.Royal (25,87% soit +7.30% ,  2 680 381 voix de plus).

Rappel : En 1988 Raymond Barre :13,19%  par rapport à J. Chirac :15.91%

Idem si l’on considère qu’en 1995 E. Balladur était le candidat centriste :18,58% par rapport à J Chirac :20,84%

Ce capital de 18,5% pourtant intéressant et prometteur fut gaspillé, à la veille du 2éme tour, en une phase que François Bayrou a prononcée inconsidérément en dépit de la position unanime du Comité exécutif : « Je ne voterai pas Nicolas Sarkozy ». Ce qui a été immédiatement compris par « je voterai Ségolène Royal » (qui s’est d’ailleurs empressée de le remercier).

C’était parfait pour gâcher son électorat, car qu’on le veuille ou non, l’électorat de base , l’électorat « nucléaire » de l’UDF est de Centre et de Centre droit, et cet électorat nous a, hélas, quitté.

Résultat : 7,3% aux élections législatives qui ont suivi avec trois députés (trente auparavant) et la chute s’amplifie.

Lors des élections municipales, du fait de la stratégie « à la carte » proposée par notre Président, l’image du parti s’est gravement altérée. «  Mais où habite-t-il ? »

Quant à sa lisibilité, elle apparaît  plus que brouillée. « Mais où vont-ils ? »

« Parti de la gamelle », « Formation opportuniste » tout a été entendu.

Notre UDF, devenue MODEM, n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Les élus ont disparu, soit entraînés vers de nouveaux partis, soit restant en déshérence mais hors du parti.

Nos militants anciens se frottent à longueur de réunions à nombre de militants nouveaux dont la fraîcheur d’âme et la diversité politique n’ont rien à envier à l’inexpérience.

Le seul point commun de beaucoup de ces nouveaux adhérents est la personnalité de François Bayrou plus que l’adhésion politique. Situation qui est à la fois périlleuse car volatile et surprenante car peu conforme à la tradition anti homme providentiel du centrisme français. Qui plus est, elle donne prise à la critique de dérive sectaire.

Ce parti est la propriété collective de tous les adhérents et ne saurait être capté par un clan quelconque ou mis au service exclusif d’une seule ambition personnelle.

Nous demandons donc :

-  un retour à la lucidité

C'est-à-dire reconnaître, même si on peut le déplorer, que le scrutin majoritaire à 2 tours est la règle d’airain qui régit la vie politique, qu’elle a ses contraintes, et que sauf à avoir 51% tout seul au 1er tour, il faut des alliés pour être élu, et qu’il faut des élus pour peser sur les choix ou gouverner.

-  une morale d’honnêteté politique
Il faut dire, avant le premier tour, qui sont ses alliés, c'est-à-dire ceux avec qui on partage le plus de valeurs et quel bout de route on peut emprunter avec,  soit  que nous les rejoignons soit qu’ils se rallient à nous.
Observons que les rares succès enregistrés à ces élections municipales l’ont été par alliance avec l’UMP, à très peu d’exceptions près.

Avons-nous d’ailleurs une alternative crédible, en l’absence d’un grand parti social-démocrate séparé des communistes et de l’extrême gauche, sauf à vouloir devenir un supplétif dans une stratégie « arc en ciel » comme en Italie: de Bezancenot à Bayrou ?

-  La fin des légendes

·  Celle d’un résultat exceptionnel aux présidentielles

·  Celle de l’indépendance du Centre

Ce n’est qu’une posture, nous avons toujours été indépendants et libres mais l’indépendance en politique c’est d’abord la puissance et la capacité d’agir.

L’UDF était puissante et indépendante, le MODEM n’est que faible et à la merci de ses alliés  « interchangeables ».

·  Celle de la construction d’un parti nouveau

  « nous n’avons que trois mois »  « il faut du temps » ….

En fait de construction, c’est à une déconstruction systématique à laquelle on assiste. Faut-il rappeler que l’UDF dont le Modem profite tant en locaux qu’en subsides a bientôt 30 ans, qu’elle avait des élus sur tout le territoire et à tous les niveaux de responsabilités.

Le nombre d’élus dont nous disposons maintenant (moins que le parti communiste !) la capacité réelle d’agiter autre chose que le ministère de la parole ou l’incantation à la « résistance », ne sont que quelques uns des critères apparents de cette perte de substance.

·  Celle de l’élection salvatrice, rédemptrice, à la  présidentielle de 2012.

Une élection présidentielle est l’aboutissement d’un processus, pas un préalable

On ne peut pas sacrifier un parti et ses élus, à ce qui, en l’état, n’est qu’une chimère.

Sous le Vème République, sans parti puissant en terme d’élus, on ne gagne pas une primaire présidentielle.

L’arrêt de la stratégie de l’embuscade permanente

Faute de peser réellement sur les choses, les dirigeants actuels du Modem souhaitent la défaite du gouvernement et l’échec des réformes pour se refaire une santé à bon compte.

Réformes que nous avons pourtant appelées de nos vœux lors de la campagne présidentielle.

Notre parti s’honorerait de voter celles qui lui paraissent bonnes, voire en les amendant, fussent-elles douloureuses et impopulaires dans un premier temps.

- Un partenariat actif pour ces réformes

Une forme de contrat de gouvernement, si nos valeurs et nos propositions sont prises en compte peut être passée avec la majorité présidentielle, sans y perdre son âme, tout en restant libre de le dénoncer si les termes du contrat ne sont pas respectés.

-  La renaissance de l’UDF

Notre parti politique, socle du Centre, a été inconsidérément « assassiné » au Congrès de Villepinte. Nous demandons sa réactivation et l’organisation d’un congrès de renaissance de l’UDF sous forme éventuellement de fédération qui pourrait intégrer le MODEM comme l’un des membres.

Dans un premier temps et, sans préjudice d’un Congrès ultérieur, nous demandons la réunion rapide du bureau de 30 membres élus par le Congrès de l’UDF de 2007 chargé d’en défendre les intérêts juridiques, matériels et moraux.

La mise à disposition de moyens et de capacité d’expression

au sein de cette fédération par partage, à convenir, de l’argent public versé (subsides calculés sur la base de candidatures aux législatives dont beaucoup ne sont plus sur la ligne politique actuelle du parti).

L’ouverture immédiate de discussions par un collège à déterminer, avec le Nouveau Centre, Avenir Démocrate, le Parti Radical et toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le Centrisme afin de constituer une Fédération du Centre pour éviter que la division à l’infini de ses composants ne soit l’avenir du Centre en France. Il faut rassembler ce qui est épars, sinon la bipolarisation aura vraiment gagné.

Tout ceci est possible au sein de notre formation, fusse contre la volonté de son Président et sans son autorisation.

Rien ne vous oblige à quitter le parti. La façon dont son Histoire va maintenant s’écrire est de votre responsabilité.

C’est en son sein qu’il faudra faire renaître l’espoir et regagner la confiance des françaises et des français.

Si vous partagez cette analyse, pour le moins en partie,

Rejoignez-nous, soit en m’écrivant :

Thierry Cornillet  BP 28  26201 Montélimar

Soit par message courriel à : lesamisdeludf@live.fr

5 avril 2008

l'hemorragie continue !

Le sénateur Jean Arthuis quitte le MoDem
LEMONDE.FR | 05.04.08

© Le Monde.fr

 

28 mars 2008

François BAYROU construit le MoDem

Le président du MoDem lancé dans la foulée de la présidentielle et fondé en décembre 2007, a tracé mercredi 26 mars, lors d'une réunion du bureau exécutif, la feuille de route pour les mois à venir : "Priorité au projet et à l'organisation".

 La première réunion post-municipales du bureau (composé de 29 personnes), a été décrite comme "apaisée et constructive" par Corinne Lepage (Cap 21), membre fondateur, qui a souhaité "qu'on se mette à travailler sur le fond".   

La défaite à Pau de M. Bayrou et les résultats décevants enregistrés dans de nombreuses villes, dont Paris, ont certes confirmé que ce scrutin a été "le plus dur" dans la courte existence du MoDem. 

 La cote de popularité de M. Bayrou (-9 points à 56% selon Ifop Paris-Match) s'en est d'ailleurs ressentie. Mais le "troisième homme" de la présidentielle ne se laisse pas décourager : "La plus grande gloire de l'Homme n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque fois", relève-t-il, citant - en anglais - le philosophe américain Ralph Waldo Emerson.   

Le leader centriste met l'accent sur le score moyen de 15,9% des 350 listes autonomes du MoDem, les 34 maires et "près de 1.100" conseillers municipaux élus dans les villes de plus de 10.000 habitants.    

Il reconnaît toutefois "une difficulté de communication" sur les alliances au cas par cas conclus avec l'UMP et le PS - jugées "illisibles" au sein même du parti - et "une crispation sur le droite-gauche au second tour", qui ont compliqué la donne pour le parti centriste.    

Aujourd'hui, "la question est : y a-t-il en France deux propositions politiques, celles de l'UMP et ses satellites, du PS et ses satellites, ou est-ce que le centre, capable d'alliances mais indépendant, constitue une alternative", a déclaré M. Bayrou à l'AFP mercredi soir à l'issue de la réunion.    

Or, les membres du bureau exécutif ont relevé "l'impasse" que constituent les deux autres projets. Les "insatisfactions" suscitées par l'UMP et Nicolas Sarkozy vont s'aggraver avec "le malaise social et la probable crise économique", le PS "va rencontrer son heure de vérité", notamment lors de son prochain congrès, estime-t-il.    

Dans ces conditions, pas question de baisser les bras, d'autant que le mode de scrutin sera plus favorable au MoDem aux européennes de 2009 (proportionnel), voire aux régionales de 2010 si la proposition de modification de François Fillon est acceptée.    

Les élus MoDem aux municipales seront donc réunis le 26 avril à Paris, un conseil national le 14 mai validera un règlement intérieur pour les fédérations départementales, et des "représentants de l'exécutif" entameront un tour de France pour discuter des attentes.        

 Un exercice de mobilisation qui sera nécessaire, à en juger d'après les déceptions exprimées par nombre d'adhérents (environ 60.000 en décembre 2007) sur les blogs d'internautes.   

Certains des 11 sénateurs membres du bureau exécutif sont également critiques : "Nous devons faire des propositions de modification de la ligne politique, pour ne pas laisser penser aux Français que nous sommes devenus tout d'un coup de centre-gauche, et que nous avons abandonné le centre-droit", souligne Philippe Nogrix, qui ne veut pas d'un centre "hémiplégique".

   
"Le centre c'est être social, européen et libéral modéré. Il faut garder cette trilogie", dit-il.    

 
14 mars 2008

Aux femmes et hommes de bonne volonté

Ce blog a pour modeste ambition d'ouvrir un espace d'échange et de discussion sur la situation du centrisme dans notre Département. En effet à l'actuelle période de flou et de dissensions devra forcément succéder une période de recomposition du Centre "chez nous" comme dans tout le Pays.

Cet espace souhaite contribuer à cette recomposition, le Centre ne pouvant se payer le luxe d'un éclatement dans la durée.

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